Le contenu du sac à dos

On a un peu parlé habillement pour les deux derniers articles, parlons matériel mais un peu plus large cette fois: qu'est ce qu'on met dans notre sac à dos? J'ai trouvé un résumé très bien fait et sympa à lire sur le site "trace ta route". Vous pouvez retrouver l'article original en cliquant sur le liens suivant: http://www.trace-ta-route.com/sac-a-dos-randonnee/
Vous y trouverez de très bon conseils matériel, je vous recommande vivement leur site.

Bonne lecture et bonne marche !
Jean-Marc Peretti

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Quel MATÉRIEL mettre dans son SAC À DOS de RANDONNÉE ?



Matériel contenu à l'intérieur du sac à dos MANFROTTO OFFROAD 30L randonnée photo
Combien de fois ne s’est-on pas dit « Mince, c’est ça que j’aurais dû prendre ! » ? Sauf que, il aurait fallu y penser avant… Bien préparer sa randonnée commence par bien préparer son sac à dos et le contenu qu’on va porter. Alors je n’invente absolument rien et loin de moi l’idée de vous apprendre à faire votre sac (vous avez passé l’âge), mais peut-être est-il bon de juste faire un petit point, non exhaustif, sur ce qui est bon d’emporter pour une randonnée à la journée (sans campement).
Si vous partez sur plusieurs jours ou en voyage, la logistique est un peu plus lourde mais la logique est sensiblement la même. Je vous recommande (en plus de celui-ci !) la lecture de nos indispensables à mettre dans son sac à dos de voyage ainsi que tous nos conseils et tests matos.

Règle n°1 :
Réfléchir « survie » avant de penser à tout le reste !

Les vêtements

Alors j’en vois venir certains : « Les vêtements, je les mets pas dans le sac ! Je m’balade pas tout nu à la montagne…« . Certes, mais, pédagogie oblige, il faut bien commencer par le commencement. Je fais donc une description rapide de mon « uniforme » de randonnée (je porte toujours le même !) :
  • mes chaussures, généralement les montantes imperméables pour préserver mes chevilles et mes orteils (le pied s’écrase moins dans le bout de la chaussure dans les descentes).
  • mes chaussettes de randonnée X-Socks (confortables, renforcées aux endroits sensibles). Depuis, quasiment plus d’ampoules !
  • mon pantalon qui se dézippe en short (une découverte incroyable, très pratique !).
  • un t-shirt en synthétique (léger et respirant mais ça refoule très fort en fin de journée) ou en laine mérinos (qui a l’important avantage de ne pas développer les odeurs de transpiration et qui est davantage thermo-régulant).
  • un « couvre-chef » . Après plusieurs tests, j’ai opté pour un chapeau type savane qui protège et le visage et la nuque.
 Proscrire les maillots en coton ! Une fois mouillés, ils ne sont plus respirants et collent à la peau. Et surtout, ils se refroidissent terriblement quand vous vous arrêtez l’effort ce qui peut vous être fatal (notamment dans un pays comme l’Islande).
Pour ce qui est des choses à mettre dans son sac à dos donc : quel que soit le temps, il me semble quasiment toujours nécessaire d’avoir une veste au fond de son sac (imperméable ou coupe-vent, au moins une softshell) même en été. Première des raisons (et la plus valable), le vent peut souffler au sommet alors que vous n’en aviez absolument aucune idée en bas (et vu que vous êtes arrivés au sommet en transpiration…), la seconde (plus anticipable) est la possibilité que la météo tourne et la troisième est pour vous couvrir en cas d’accident ou de malaise (bon, je vous l’accorde, c’est plus rare. Mais…). Par temps plus frisquet, j’emporte toujours ma polaire ou ma micro-doudoune. Légères et hyper-compressibles, elles sont à privilégier par rapport au gros pull en laine…

Les accessoires à toujours avoir dans son sac

Ce sont des petites choses qui ne serviront sans doute jamais, MAIS que vous regretterez profondément le jour où vous en aurez besoin :
  • une couverture de survie. Si vous n’y croyez pas, faites confiance en l’expérience des secouristes  ! Ça coûte 2€, ne prend pas de place, ne pèse rien mais tellement efficace !! (très pratique aussi placée sous la tente pour isoler du froid ou de l’humidité du sol).
  • une lampe (frontale). Si vous êtes comme moi, ça peut vous bien vous aider : on est là, on est bien, on se balade sur une crête, on en voit une autre derrière, et on décide d’y aller, puis une autre pour avoir une autre vue etc etc… puis, la nuit commence à tomber et il va bien falloir rentrer ! Et c’est là que, avoir pris sa frontale a toute son utilité. Ça peut également servir pour vous faire localiser si vous vous êtes viandez…
  • mon couteau (deejo, petit et léger). Ma tante dit toujours que « il faut toujours avoir un couteau et un sac plastique quand on se balade » . Variante autrement pratique d’une autre expression plus masculine et plus virile comprenant également un couteau… Creuser, déterrer, assassiner, s’enlever un bout entre les dents, s’opérer, se nettoyer les oreilles, se couper un doigt si on n’a plus rien à manger etc… On ne compte plus les usages dérivés !
  • un téléphone (…chargé !). Tout simplement parce que ça va être votre premier outil pour qu’on vienne à votre secours en cas de pépin ! ✆
  • (un sifflet  ? pour qu’on vous retrouve ! éventuellement, plutôt si vous faites quelque chose d’engagé).

La nourriture

Pas grand-chose à vous apprendre ici, vous faîtes bien comme vous voulez ! Juste, éviter les tomates… En plus, d’un sandwich, j’aime bien prendre une ou deux bananes, des biscuits secs (Gerblé au sésame qui sont les plus énergétiques 2024kj/100g et meilleur diététiquement…). Autre petit plaisir possible ? une plaquette de chocolat très réconfortante au sommet.
Poche pour le Camelbak
L’eau, par contre, est un peu point essentiel à ne pas négliger ! Si on peut faire l’impasse sur certaines choses, sous-estimer l’importance de l’eau serait une erreur qui pourrait s’avérer lourde de conséquences (surchauffe, insolation, malaise…). Mieux vaut trop se charger en eau que de souffrir de déshydratation. Sinon, votre magnifique rando peut se transformer en calvaire. 2 litres d’eau par personne me semble un minimum pour une randonnée (même si l’hiver car on a tendance à oublier de boire avec le froid). Après une expérience où, tellement assoiffé, j’ai dû faire fondre de la neige dans mon Camelbak, je pars dorénavant avec une poche de 3L. Et ça évite les tendinites !
Depuis peu, j’utilise également un filtre à eau qui permet de pouvoir dans n’importe quel cours d’eau ou flaques qui trainent car le système enlève 99,9999…% des bactéries et protozoaires. Si si, véridique ! Du coup, cela permet de soulager les épaules et les cuisses du poids de l’eau qu’on n’a plus à porter constamment sur le dos (à la condition de savoir qu’on va croiser des points d’eau évidemment).


Règle n°2 :
Penser utile, pratique et léger au lieu de luxe

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Les petits plaisirs c’est merveilleux mais le premier plaisir est de se sentir léger. L’idée est donc de ne pas se surcharger en limitant ce qu’on met dans son sac à dos. Prenez donc seulement ce qui est essentiel tout en privilégiant les affaires polyvalentes et légères.

Les accessoires bien bien utiles

Il existe quelques accessoires qui ne sont pas non plus indispensables mais qui s’avèrent bien utiles lorsque vous partez en randonnée en montagne :
  • une carte. Deux solutions : soit j’embarque la carte IGN concernée, soit j’utilise Openrunner, Google Map ou Géoportail pour imprimer uniquement la carte ciblée sur ma rando (certaines randonnées sont à cheval sur deux cartes donc ça permet de ne pas tout prendre). L’avantage de la carte IGN, c’est qu’on peut retrouver le nom des sommets qui se trouvent devant nous. Et ça, c’est quand-même très intéressant, notamment pour viser ses prochaines randonnées…
  • une paire de bâtons (un seul ne sert pas à grand-chose). Alors, c’est vrai, c’est pas très glamour, parfois encombrant et on peut avoir l’impression que c’est complément inutile. Et moi de rajouter que, en toute honnêteté, je n’en prends que très rarement. Mais l’utilisation de bâtons soulagerait de près de 15% le poids sur les articulations du bas du corps. Si vous randonnez sur plusieurs jours (donc avec une lourde charge) ou si vous avez pente assez assez raides comme pour La Tournette, près d’Annecy. Outre le soulagement des genoux, les bâtons aident à l’équilibre (notamment sur les pierres) et permettent une position du dos plus naturelle (sans, le dos force pour compenser le poids du sac). Au pire, vous les accrochez sur votre sac à dos.
  • un paquet de mouchoirs. Parce qu’il fait toujours un peu plus frais là-haut. Parce que quand votre corps va commencer à chauffer, vous aurez la goutte au nez et vous serez tout content de pouvoir vous dégager les narines où inspirer l’oxygène nécessaire à l’effort. Cela peut permettre de panser une plaie si besoin. Et ! Et… pour la petite commission de mesdames et la grosse de chacun. MAIS pensez, je vous en supplie, ne laissez pas votre mouchoir usagé sur place !  C’est toujours horrible de se trouver dans des coins dégueulasses, remplis de papiers toilettes usagés, qui ressemblent à des chiottes de gare alors qu’on est en pleine nature. Donc toujours prendre…
  • un sac plastique, pour redescendre vos poubelles !! 

La pharmacie

Bon, normalement, vous partez QUE en randonnée en montagne, donc y’a pas non plus de raison de partir avec le kit d’opération chirurgicale ! Sinon, c’est sans doute que vous avez trop regardé Rambo… Malgré tout, je vous conseille 2-3 petites choses (en plus bien sûr de la couverture de survie citée plus haut) qu’il est bon d’avoir dans son à dos:
  • de la crème solaire. En montagne, il fait plus frais, on est bien MAIS ça pique !! Et vous allez bien le regretter lorsque vous ne pourrez pas vous endormir tellement vous aurez cuit. 
  • quelques pansements pour les ampoules. Si vous avez mis les mêmes chaussettes que moi et de bonnes chaussures, normalement, il ne devrait pas trop vous arriver de problèmes à ce niveau là. Toutefois, j’ai souvenir d’un ami qui a horriblement souffert sur nos 3 jours de randonnée parce qu’il avait ni les unes ni les autres. Il aurait donné très très cher pour avoir quelques pansements sur le moment. Donc si ça peut vous éviter de vous gâcher le plaisir…
  • du labello. Avec le soleil, on peut vite avoir les lèvres qui sèchent surtout si on part plusieurs jours en montagne ou sur la neige (réverbération).

Pour le plaisir des yeux

Parce que (pour moi en tout cas) la montagne est avant tout un plaisir esthétique, il est nécessaire de se munir de quelques petites choses propices pour se dilater la pupille :
  • un appareil photo (et parfois un trépied), bien rangés dans mon sac LowePro Photosport 200aw ou mon Manfrotto Offroad 30L. Malheureusement, vous n’habitez pas ici et, pire, vous n’aurez peut-être pas la chance d’y retourner tout de suite. Alors ne vous privez de prendre quelques photos de ce lieu splendide. (nos conseils pour réussir ses photos)
  • une paire de lunettes de soleil. J’ai des verres polarisants qui s’adaptent à la luminosité (de 2 à 4). Un régal pour renforcer les contrastes, notamment par temps légèrement brumeux.
  • une paire de jumelles. Très utile pour admirer les animaux sauvages qui préfèrent qu’on les laisse tranquilles. Si vous avez la chance de croiser des chamois, des marmottes ou un gypaète, vous serez tout content de les avoir dans votre sac !
  • un carnet ? Si vous avez l’âme d’un dessinateur, d’un littéraire ou d’un naturaliste… vous pouvez prendre des notes graphiques ou manuscrites de votre randonnée ou vous faire un petit herbier.  Cela vous fera de beaux souvenirs."
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    Jean-Marc Peretti

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